Articles

Saint Seiya (épisode G) -ASSASSIN- Tome 1

Shura, le chevalier d’or du capricorne est investi d’une mission secrète .

Celui-ci a tourné le dos au Sanctuaire pour devenir « l’assassin des assassins » . 

Guidé par un hibou nommé Kokto, il incarne désormais le bras de la justice, éliminant impitoyablement les meurtriers au nom de la Déesse Athéna .

02

Mon avis : ce volume n’est pas un coup de cœur, mais il mérite que je lui fasse un peu de pub .

 Au scénario, maître Kurumada et au dessin, Megumu Okada .

 Pour ceux qui ont lu les « Saint Seiya épisode G », vous retrouverez la même ambiance… et hélas, ça donne une impression de recyclage : même genre de discours, même déroulement des combats (du moins, pour l’instant). Mais malgré ça, on ne peut s’empêcher de vibrer à chaque fois que Shura lève le bras, tranchant tout ce qui se trouve sur sa trajectoire .

Peut-être que seuls les fans peuvent apprécier cette nouvelle série, et si c’est vraiment le cas, je le regrette amèrement, car au niveau graphisme, les éditeurs ont ENFIN fait le bon choix de le garder en couleur (pour les épisodes G, le noir et blanc ont beaucoup nui au graphisme) .

 

Niveau histoire, l’idée de l’Oracle d’Athéna qui est représenté par un hibou ( normalement, ça aurait dû être une chouette) est sympa, quoi qu’elle fasse trop … « KAWAII ».

04

Le meilleur passage reste malgré tout le dialogue entre Shura du Capricorne et Aiolia du Lion, Aiolia étant envoyé par le Grand Pope pour tuer Shura parce qu’il a abandonné son Temple sans avertir le Sanctuaire. Le chevalier du Lion n’a toujours pas oublié que le chevalier du Capricorne est celui qui a été missionné par le Grand Pope pour tuer son frère quelques années plus tôt… là, les rôles s’inversent. Shura a-t-il de bonnes raisons pour avoir quitté le Sanctuaire ? Peu importe, Aiolia a une mission, et il compte bien l’accomplir, même si cela implique une longue confrontation, car quand deux chevaliers d’or s’affrontent, soit le combat s’achève en une faction de seconde, soit il dure 1000 jours et 1000 nuits.

 Puis, s’ensuit le début de « La guerre des épées sacrées », ou un nouvel ennemi s’impose à Shura .

En résumé : un volume sympa, peut-être pas accessible à tous, mais qui reste intéressant dans le développement des chevaliers d’or, au même titre que les « Saint Seiya épisode G » .

PS : pour les plus fouineurs et curieux, il y a des planches de dessin non coloriées dissimulés dans ce premier volume… les trouverez-vous ?

Le château des étoiles (tome 2)

Dans un article précédent, j’avais parlé du tome 1 « Le château des étoiles » en même temps que « Wika » . Pour ceux qui ne l’ont pas lu, j’en ai faits QUE des éloges . Le tome 2 aura-t-il droit au même traitement ?

01

Eh bien, sans hésitation, OUI .

C’est la meilleure BD que j’ai lue depuis 2014 .

 

 

 

 

Cependant, je pense que le qualifier dans la case steampunk était réducteur de ma part . L’oeuvre est digne d’une histoire de Jules Verne, mélangeant aventure, science-fiction et fantastique . Ce que j’avais interprétaient dans le premier, au sujet de l’éther, c’est avéré une belle erreur et quelle agréable surprise de voir que l’éther n’est pas un simple raccourci pour remplacer la technologie à vapeur .

03 Mais je ne vais pas rentrer dans les détails, je vais simplement faire un résumé de cette suite :

Alors que l’éthernef (machine volante prévue pour aller dans l’éther) décolle avec à son bord le roi, Sophie, Hans, le professeur Dulac et son fils Séraphin, quelques problèmes techniques surviennent .

L’éthernef se voit dériver vers la Lune . La seule solution pour l’équipage de revoir la Terre est de faire le tour de l’astre lunaire et d’utiliser sa faible attraction pour faire demi-tour .

Mais la face cachée de la lune réserve son lot de surprise …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

04

 

 

 

 

 

L’histoire ne se limite pas seulement à celle de nos protagonistes . En parallèle, l’auteur raconte comment est vécu ce qui se trame au rocher du cygne (le château du roi) par le biais d’un journal français qui enquête sur ses événements . Un point de vue qui se montre drôle quand on compare ce que vivent nos héros et ce que la presse en raconte .

 

 

05

 

 

Dernier point, et pas des moindres, les dessins . toujours aussi magistral, colorié, sachant être démesuré quand il faut …

C’est vraiment l’argument numéro 1 de la BD, LE GRAPHISME EST UNE GRANDE RÉUSSITE . Si l’histoire ne vous intéresse en rien, jetez  un coup d’œil à ce chef-d’oeuvre ne serait-ce que pour le graphisme .

Bonne lecture .

06

Über (tome 1 : nouveaux fronts)

Le 3ème reich perd la guerre, les Russes ont encerclé Berlin, plus d’espoir pour l’Allemagne … en fait, si !

15  Les forces nazies sont réduit à néants . Pour que la guerre prenne une autre tournure, seule une nouvelle forme d’arme pourra faire la différence . Les scientifiques nazis ont travaillé dur et longtemps, et après de multiples tests mortels, ils ont réussi à créer le surhomme .

  Klaudia, une des super-soldats, démontre la supériorité de l’Allemagne face à l’armée Russe en exterminant un char et un régiment ennemi d’un simple regard . 

  Hitler, sur le point de mettre fin à sa vie, comprend que la guerre va prendre une nouvelle direction, et de ce fait, reprend espoir .

 

 

L’histoire de ce comics n’est pas très…recherchée, certes ; mais ça reste couillu et le graphisme est agréable . L’idée est entièrement provocatrice et le choix des plans gores est là pour l’accentuer .

 

 

Non, vraiment, c’est gore !

12

 14

Oui, on a vu pire .Mais le contexte participe un peu plus à prononcer cette violence .

   Le 1er tome se laisse lire comme une bonne découverte, mais est-ce que les suites vont vraiment apporter quelque chose ? Difficile de savoir, mais une fois que j’ai eu fini de le lire, j’ai eu le sentiment que tout avait été déjà dit … j’espère me tromper .

Le point positif : un récit courageux qui s’avance aux frontières du politiquement correct et un bon graphisme . Et pour les lecteurs qui aiment quand c’est un poil trash, ça devrait bien les botter .

Le point négatif : on a l’impression que tout le concept repose sur la provocation ( le thème, le sang, …), mais peut-être que c’est ça qui fera son succès … après tout, si j’en parle, est-ce que moi aussi je ne cherche pas à être provocateur ?

13

Du papier, à la pellicule

 A l’heure ou le cinéma nous propose du fan-service à gogo, il est bien de noter que certains studios et réalisateurs ont l’air de mieux comprendre nos attentes que d’autres .

Mais doit on vraiment attendre à ce que tout soit adapté pour être reconnu ? non . J’imagine mal « L’enfer » de Dante être mis en image ; non pas que cela soit impossible, mais je pense que retranscrire de la poésie littéraire en film ne soit pas une bonne idée( même si je reconnait volontiers qu’une image peut se montrer tout aussi poétique que des vers ) .

Malgré tout, on est toujours content de voir sur écran les aventures que nous lisons … et toujours prêt à les critiquer aussi ( et vu que je tiens à éviter les critiques négatives dans cette articles, je me refuserais donc de parler des X-men ) .

Certains réalisateurs recherchent la fidélité : une bonne retranscription du support est un critère de qualité à leurs yeux ; et il est difficile de leur donner tort .

Et certains cherchent à être original : une plus grande prise de risque, mais qui peux s’avéré être payante … pour ne pas citer, la trilogie « Batman » de Nolan .

Pour ma part, la qualité du film dans son ensemble reste le plus important, et vu qu’on regarde un film, soigner l’image est primordial … alors pourquoi ne pas être visuellement fidèle au support ( quand cela est possible ) ?

 

 

 

07                08

 

 De mon point de vu, Sin City a excellé sur ce plan et je pense que ça a été la formule de son succès .

 

 

 

10

 

   Puis, arrive 300 . Encore un film tiré d’un titre de Franck Miller ; à croire que son graphisme est fait pour le cinéma . Le réalisateur ce permet quelques modifications mais dans l’ensemble, je pense que le storyboard à été la BD de Miller . D’ailleurs, suite à l’expérience Sin City, ou Miller fut co-réalisateur, l’auteur proposera de réaliser 300 avec la même technique, ce que fit Snyder .

1312   Watchmen . LE chef d’oeuvre de Zack Snyder .  Il a fait plus que de travailler sur le support  original, lui et son équipe se l’appropries . Ils  retravaillent légèrement les personnages,  juste ce qu’il  faut pour ne pas offusquer les  puristes (qui seront  d’ailleurs offusqués) . Ils  modifient un poil le scénarii  pour être  cohérent dans la durée impartie du film mais  aussi pour y ajouter une touche personnelle  plus  qu’appréciable . Et surtout, on sent qu’il  y a de  l’affection pour le comics, et modifier  l’oeuvre en le  respectant, ça c’est du talent .

 

Il existe bien d’autres films qui, visuellement, collent au graphisme de base, mais ces 3 là m’ont vraiment marqué .

Certes, ceci n’est qu’une question de goût . A la rigueur, le mieux reste de choisir son support : c’est pas parce qu’un film est fait à partir d’un livre qu’il faut favoriser l’écran par rapport aux pages . ça nous donne simplement un choix supplémentaire pour apprécier une histoire, une aventures ou des personnages qui nous touches .

Et les jeux vidéo dans tout ça ? Eux aussi nous donnent des récits digne de ce nom . Qualifierons nous un jour les jeux vidéos d’art ? pour moi, c’est déjà fait .

 

Je conclurais donc en vous souhaitant bonne lecture, bon visionnage, et bonne partie .

FIN

La BD et le steampunk

04                                                                                    05

petit conseil de lecture .

Il est des livres qui naissent en suivant la vague ( toutes les sorties à outrance des BD sur les zombies en sont la preuve ), et d’autres qui participe vraiment au phénomène . en voici deux exemples :

  Le 1er, « Wika », bien que graphiquement magnifique (on reconnait bien là le talent de Ledroit pour ses dessins de titan ), souffre hélas de déjà vu ( c’est presque trait pour trait « les chroniques de la lune noire » … pour l’instant ) et même si son idée séduisante de mélange entre féerie et steampunk paraît attrayante, elle reste pour l’instant mal exploité .

En résumé, seul le graphisme est une vraie réussite .

Quant au 2ème, « Le château des étoiles », est un vrai chef-d’oeuvre . Même le concept de promotion de la BD (le volume 1 est sorti en 3 formats journaux sur 3 mois avant la sortie de la BD) est génial, avec plein d’à côté ( le plan du vaisseau par exemple) .

Là où « Wika » utilise le steampunk pour faire style, « Le château dans les étoiles » interprète se style pour le faire sien . Graphiquement, l’aquarelle est un très bon choix, en symbiote avec les traits du dessin .

Le faux pas ? j’en vois pas … peut-être qu’on peut lui reprocher de prendre pour héros des enfants ( ce n’est pas non plus les goonies), mais même là, je trouve que c’est bien exploité .

Bref, un 20/20 pour ma part .