Articles

Le château des étoiles (tome 2)

Dans un article précédent, j’avais parlé du tome 1 « Le château des étoiles » en même temps que « Wika » . Pour ceux qui ne l’ont pas lu, j’en ai faits QUE des éloges . Le tome 2 aura-t-il droit au même traitement ?

01

Eh bien, sans hésitation, OUI .

C’est la meilleure BD que j’ai lue depuis 2014 .

 

 

 

 

Cependant, je pense que le qualifier dans la case steampunk était réducteur de ma part . L’oeuvre est digne d’une histoire de Jules Verne, mélangeant aventure, science-fiction et fantastique . Ce que j’avais interprétaient dans le premier, au sujet de l’éther, c’est avéré une belle erreur et quelle agréable surprise de voir que l’éther n’est pas un simple raccourci pour remplacer la technologie à vapeur .

03 Mais je ne vais pas rentrer dans les détails, je vais simplement faire un résumé de cette suite :

Alors que l’éthernef (machine volante prévue pour aller dans l’éther) décolle avec à son bord le roi, Sophie, Hans, le professeur Dulac et son fils Séraphin, quelques problèmes techniques surviennent .

L’éthernef se voit dériver vers la Lune . La seule solution pour l’équipage de revoir la Terre est de faire le tour de l’astre lunaire et d’utiliser sa faible attraction pour faire demi-tour .

Mais la face cachée de la lune réserve son lot de surprise …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

04

 

 

 

 

 

L’histoire ne se limite pas seulement à celle de nos protagonistes . En parallèle, l’auteur raconte comment est vécu ce qui se trame au rocher du cygne (le château du roi) par le biais d’un journal français qui enquête sur ses événements . Un point de vue qui se montre drôle quand on compare ce que vivent nos héros et ce que la presse en raconte .

 

 

05

 

 

Dernier point, et pas des moindres, les dessins . toujours aussi magistral, colorié, sachant être démesuré quand il faut …

C’est vraiment l’argument numéro 1 de la BD, LE GRAPHISME EST UNE GRANDE RÉUSSITE . Si l’histoire ne vous intéresse en rien, jetez  un coup d’œil à ce chef-d’oeuvre ne serait-ce que pour le graphisme .

Bonne lecture .

06

Du papier, à la pellicule

 A l’heure ou le cinéma nous propose du fan-service à gogo, il est bien de noter que certains studios et réalisateurs ont l’air de mieux comprendre nos attentes que d’autres .

Mais doit on vraiment attendre à ce que tout soit adapté pour être reconnu ? non . J’imagine mal « L’enfer » de Dante être mis en image ; non pas que cela soit impossible, mais je pense que retranscrire de la poésie littéraire en film ne soit pas une bonne idée( même si je reconnait volontiers qu’une image peut se montrer tout aussi poétique que des vers ) .

Malgré tout, on est toujours content de voir sur écran les aventures que nous lisons … et toujours prêt à les critiquer aussi ( et vu que je tiens à éviter les critiques négatives dans cette articles, je me refuserais donc de parler des X-men ) .

Certains réalisateurs recherchent la fidélité : une bonne retranscription du support est un critère de qualité à leurs yeux ; et il est difficile de leur donner tort .

Et certains cherchent à être original : une plus grande prise de risque, mais qui peux s’avéré être payante … pour ne pas citer, la trilogie « Batman » de Nolan .

Pour ma part, la qualité du film dans son ensemble reste le plus important, et vu qu’on regarde un film, soigner l’image est primordial … alors pourquoi ne pas être visuellement fidèle au support ( quand cela est possible ) ?

 

 

 

07                08

 

 De mon point de vu, Sin City a excellé sur ce plan et je pense que ça a été la formule de son succès .

 

 

 

10

 

   Puis, arrive 300 . Encore un film tiré d’un titre de Franck Miller ; à croire que son graphisme est fait pour le cinéma . Le réalisateur ce permet quelques modifications mais dans l’ensemble, je pense que le storyboard à été la BD de Miller . D’ailleurs, suite à l’expérience Sin City, ou Miller fut co-réalisateur, l’auteur proposera de réaliser 300 avec la même technique, ce que fit Snyder .

1312   Watchmen . LE chef d’oeuvre de Zack Snyder .  Il a fait plus que de travailler sur le support  original, lui et son équipe se l’appropries . Ils  retravaillent légèrement les personnages,  juste ce qu’il  faut pour ne pas offusquer les  puristes (qui seront  d’ailleurs offusqués) . Ils  modifient un poil le scénarii  pour être  cohérent dans la durée impartie du film mais  aussi pour y ajouter une touche personnelle  plus  qu’appréciable . Et surtout, on sent qu’il  y a de  l’affection pour le comics, et modifier  l’oeuvre en le  respectant, ça c’est du talent .

 

Il existe bien d’autres films qui, visuellement, collent au graphisme de base, mais ces 3 là m’ont vraiment marqué .

Certes, ceci n’est qu’une question de goût . A la rigueur, le mieux reste de choisir son support : c’est pas parce qu’un film est fait à partir d’un livre qu’il faut favoriser l’écran par rapport aux pages . ça nous donne simplement un choix supplémentaire pour apprécier une histoire, une aventures ou des personnages qui nous touches .

Et les jeux vidéo dans tout ça ? Eux aussi nous donnent des récits digne de ce nom . Qualifierons nous un jour les jeux vidéos d’art ? pour moi, c’est déjà fait .

 

Je conclurais donc en vous souhaitant bonne lecture, bon visionnage, et bonne partie .

FIN