Advanced Fighting Fantasy : la critique

Comme beaucoup de rôlistes de la deuxième génération, je suis entré dans le petit monde du jeu de rôle par l’entremise des livres dont vous êtes le héros de Steve Jackson et Ian Livingstone, publiés à l’époque par Gallimard, et qui étalaient leurs couvertures aguicheuses dans toutes les librairies de France. Des titres comme Le Sorcier de la montagne de feu,Le Labyrinthe de la mort ou encore La Forêt de la malédiction ont largement contribué à mon penchant pour les mondes imaginaires. Et même après avoir gouté aux plaisirs du jeu de rôle en groupe, j’ai continué à acheter régulièrement des livres-jeux. Je me souviens d’ailleurs avoir concilié les deux en passant de longues soirées à relever toutes les informations de contexte contenues dans la collection Défis Fantastiques afin d’en réaliser un atlas utilisable en jeu de rôle, et j’eus même la joie de faire jouer une adaptation personnelle des Collines maléfiques, le premier tome de l’inoubliable saga Sorcellerie située dans le même univers. À l’époque évidemment, j’ignorais qu’un atlas de ce monde existait déjà en anglais, et même un jeu de rôle complet.
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Book of Vile Darkness

bovdAvertissement : en tant que rôliste, je n’ai jamais été fasciné par le mal. Même quand nous jouions à Stormbringer au lycée, je n’ai jamais eu tellement envie de violer des vierges et dépecer leurs petits frères. Tout au plus ai-je flirté avec le côté obscur en jouant un voleur chaotique neutre à AD&D, et encore… il a rapidement fini par devenir chaotique bon – et se biclasser prêtre, c’est dire. Et en tant que meneur de jeu, c’est pareil : j’ai toujours préféré mener des campagnes avec des personnages « gentils », à D&D ou tout autre jeu. De fait, les ouvrages incitant les joueurs à incarner des personnages malfaisants ne m’ont jamais tellement attiré (à l’exception notable du tout premier Player’s Guide to the Sabbat pour Vampire). Je trouve finalement assez peu intéressant de céder à ses bas instincts, et nettement moins gratifiant que d’essayer de les surmonter. Derrière le côté « mature » de ce genre de personnages se cache souvent une certaine puérilité du joueur. Voilà, c’est dit.

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Personnages prêts à jouer pour D&D4

Dans les semaines qui viennent, je dois assurer une série de parties d’initiation à D&D4. Afin de faciliter la vie aux joueurs, j’ai entrepris de réaliser des fiches de personnage prêtes à jouer, en essayant d’associer l’utile à l’agréable. Voici les trois premières réalisées : Lire la suite

Mutants & Masterminds 3 : la critique

mm3Dans un précédent article consacré à DC Adventures, j’avouais mon engoûment pour le nouveau système de règles et mon impatience de découvrir la troisième édition de Mutants & Masterminds. C’est chose faite, grâce à la version électronique duHero’s Handbook (la version papier devant arriver incessamment sous peu dans ma boîte aux lettres).

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DC Adventures : la critique

Malgré ma grande affection pour les productions Green Ronin, j’avoue avoir longuement hésité avant de me procurer DC Aventures. Il faut dire que je n’ai jamais été fan du DC Universe, ayant grandi au rythme des productions Marvel. Mais l’annonce de la publication prochaine de la 3e édition de Mutants & Masterminds, qui devrait reprendre les mêmes règles que DC Adventures, m’a définitivement poussé à me procurer ce dernier, histoire de découvrir le nouveau système.

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