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    Ruizard
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    Salut!
    Voila, je me permet de poster le background de mon personnage à Warhammer avec William comme MJ. C’est un mage de l’ombre qui a déjà connu une campagne complète:

    A des moments, je viens à douter de mes origines. Suite à ma folie, de nombreux souvenirs de sont effacés, remplacés par d’antiques visions de cauchemars. Pourtant, je parviens encore à avoir des images, souvent brèves, de mon enfance. Je suis né en Lustrie dans un village du nom de Nouvelle Cadavo. Ce Village constituait en soi un défi : c’était l’œuvre de mon père. En bordure de l’immense forêt sur la côte Est c’était son grand projet, un village pirate. C’est là qu’il gérait ses anciens équipages. Il organisait des expéditions en forêt, attirait des explorateurs et même certains érudits. Son commerce se faisait florissant malgré sa création récente. Des rumeurs disaient que la Bretonnie et même l’Empire envisageaient sérieusement de se faire de Nouvelle Cadavo un nouveau territoire à part entière. J’avais alors 6 ans, l’âge de l’insouciance et de la découverte. Je n’avais alors vécu que dans la violence : mon père battait ma mère, une ancienne prostituée. Dans cette ville sans lois, les anciens pirates s’entretuaient souvent pour de l’eau douce ou pour une bourse de cuivres. J’étais quant à moi protéger par mon sang, mais demeurais témoin de ce qui se déroulait autour de moi. Très peu d’autres enfants vivaient en nouvelle Cadavo, et ils étaient souvent orphelins. Mon extraction les effrayait et je n’avais donc aucuns amis. J’appris à vivre dans le premier Chaos que je connus, dans le silence et la solitude. Une année passa encore avec cette prise de conscience : que je n’en sortirai jamais. Pourtant c’est bien cette année que j’ai changé. Revenu d’une de ses beuveries quotidienne, le Capitaine Arcanis, mon père, ne se contenta pas de frapper ma mère. Elle était à terre et en pleure lorsqu’il se tourna vers moi.

    « Eh bien, fils ! Tu veux être capt’aine après moi hein ! Et bah tu l’seras pas, pas sans me vaincre comme j’ai vaincu les mers ! » Dit-il envahissant l’air de son haleine fétide avant de me frapper de son poing fermé. L’une de mes dents sauta alors que ma lèvre éclatait et que mon nez déversait un flot de sang. La peur s’empara de mon être et je m’enfuis. Sans même me retourner, je continuais ma route en direction de la forêt. J’avais entendu parler de ce qu’elle habitait mais rien ne pouvait d’avantage m’effrayé à ce moment ci que le visage de mon père. Je ne sais pas combien de temps j’ai pu courir ni même ce que j’ai pu y croiser jusqu’à mon retour. Car une fois la peur passée, je me rendis compte où j’étais. Je me situais dans une vaste clairière où de vieilles pierres gravées portaient un toit qui n’existait plus depuis longtemps. Les symboles étaient géométriques et représentait des dragons comme dans les légendes. Mais quelque chose me marqua plus encore, quelque chose que j’ai gardé en souvenir, bien ancré. Il était grand, même immense pour un enfant comme j’étais. Ses dents en cisailles souriaient d’un air sauvage et sa posture n’envisageait rien de bon. Son corps était recouvert de plaques dorées et des mêmes glyphes qu’ornaient les ruines alentours. Dans sa main, une large épée d’os reposait pointe contre le sol. Les dents qui la sertissait elle aussi semblaient provenir d’un animal autrement plus grand. Une pierre précieuse brillait à son pommeau d’où pendaient deux plumes bleus. De son orbite droite sortit un oiseau qui vint se poser sur l’ancienne flèche planté dans l’armure du Saurus. Il me regarda curieusement avant de repartir vers les arbres. Malgré l’arrivée de la mort, le guerrier gardait son allure sauvage et violente, telle une statue de guerre et de sang.

    C’est deux jours plus tard que l’on me vit revenir au village. Je ne me souviens pas précisément ce qui se déroula suite à cette rencontre, mais je revins avec le crane du lézard sur la tête et son épée en main. Tel un mort vivant, je marchais dans la rue, pointé du doigt par les badauds, et finis par m’écrouler au milieu. Suite à cela, je devins encore plus reclus sur moi-même, mon père n’osait plus me frapper, on crachait autour de moi et ma mère me racontait plus tard qu’un bucher était prévus si j’agissais de manière suspecte. Ma mère était ma seule confidente, et seule amie, ses hématomes partaient au fur et à mesure que le Capitaine nous délaissait, de peur de mes réactions démoniaques. Il m’avait tout de même offert un coffre pour ranger mes trouvailles en grommelant qu’après tout c’était une épée comme une autre.

    Encore 5 ans passèrent et Nouvelle Cadavo devint une petite ville, vite abandonnée par les grands tant le chaos continuait d’y régnait. Les projets de mon père disparaissaient un à un au fils et à mesure que les érudit partaient de peur de se faire étriper et que les criminels en fuite prenaient asile. J’avais alors 12 ans, l’âge adulte selon beaucoup de pirate, celui où l’on devient mousse et que l’on prend sa première cuite. Mais ils avaient encore peur de moi malgré ces cinq années, et cela me convenait. Mais mon père, dont j’étais toujours le seul héritier, décida finalement de me former et pour cela, mais aussi pour remonter la renommée de sa ville, il organisa une expédition. J’étais retissant mais je savais aussi que je n’avais pas le choix : rien que pour pouvoir continuer à vivre parmi les vauriens que je considérais à l’époque comme seuls représentant de l’espèce humaine. J’étais né à Cadavo, je mourrai à Cadavo.

    Deux cents hommes partirent dans la forêt et mes adieux avec ma mère furent brefs, bien que je voyais dans ses yeux les larmes contenues d’un mélange de fierté et de peur. Comme si elle savait ce qu’il allait advenir, je n’en doute d’ailleurs plus aujourd’hui. Nous nous enfoncèrent en une longue colonne dans la forêt sans chemins. Une première nuit passa avant que nous remarquions les parasites qui s’étaient agrippés aux chausses de nombreux pirate : beaucoup moururent. D’autre ne furent pas retrouvé, disparues dans la nuit pendant leur tour de garde. Le bilan du premier jour fût de cinquante morts. C’est au soir du second que le temple apparût. Comme prévenus de notre arrivée, une ligne de guerriers lézards attendait, impassibles mais bien en chair ceux-là. Auprès d’eux couraient d’autres lézards plus petits équipés de long tubes et de casques sertis de plumes. Contrairement à leur grand cousin, ils ne disposaient pas de la même solide peau écailleuse mais leur agilité semblait combler ce manque. La bataille ne tarda pas et le contact de l’expédition contre les défenseurs se transforma vite en mêlée générale où se confondaient amis et ennemis. Je n’avais jamais apprécié la violence et rien en moi ne me permettais de vouloir combattre les sauriens. Ils ne m’inspirer ni haine, ni crainte, ni convoitise : seul la curiosité quant à leur espèce persistait. Je me terrai donc dans mon coin, serrant mon épée à dents contre moi. Ce qui s’en suivit, je ne me souviens plus, mais je me retrouvais entouré de petits hommes lézards en grande conversation. Leurs nombreux regards dans ma direction indiquaient qu’ils parlaient de moi. Je ne me posais pas plus de questions pour l’expédition, et même si mon père avait-été un homme aux grandes ambitions, ce n’est pas moi qui le pleurerait. Finalement, l’un deux se dirigea vers moi, il avait une tache blanche au niveau de l’œil et se tenait sur un bâton sertit de plante et insectes divers. Il était vêtu d’une longue robe étrange d’où pendaient diverses bourses en peau. C’est d’une voix sifflante et cassante qu’il s’adressait à moi en un mauvais Reikspield :

    « Les ansssssiens ont enkore des projets pour toi jeune humain, Sotek te regarde. »

    Ayant dit cela, un saurus m’attrapa et me fit monter sur son dos à califourchon. Il conversa rapidement avec le petit avant de s’élancer dans la dense forêt. Les arbres défilaient autour de moi. Je vis une immense rivière, j’aperçus des tours dorés par-dessus la cime des arbres, à côté de moi passaient parfois d’immense prédateur volants et terrestres, parfois encore chevauchés par des hommes lézards. D’épuisement, et malgré les cohues de mon porteur, je finis par m’endormir d’un profond sommeil.

    Le réveille ne fût pas vraiment agréable puisqu’il s’effectua à grand coup de pied dans le ventre. Pendant un moment, je cru que tout cela n’avait été qu’un rêve et que mon père me réveillais d’un bon coup de pied, comme avant. Mais non, tout cela était bien révolus. Autour de moi des tentes aux allures exotiques étaient en train de bruler. L’homme qui m’avait frappé avait un air goguenard :

    « Hé, maître Herbert, y reste un môme des berbère on dira ! » Il avait une lance à la main et une torche dans l’autre, un uniforme aux couleurs bleu et jaune l’habillait dans sa crasse. Il regarda une ligne de chariot derrière lui d’où arriva un grand individu accompagné de deux autres hommes. Maître Herbert avait revêtu son long manteau doré, un masque d’or pur sculptait son visage à la manière d’une statue terrifiante. Il dégageait une aura de commandement impressionnant qui me terrifia.

    « Il est de l’empire cela se voit, imbécile, n’as-tu pas vu la couleur de sa peau, et de ses yeux ? Certainement un rejeton d’esclave. Nous… nous ne pouvons malheureusement pas nous permettre de nous encombrer, tuez le. » Son ton était resté impassible, malgré son hésitation quant à la sentence. L’homme en uniforme leva son épée.
    « Désolé gamin, fallait pas êt’ là. »

    J’étais stupéfié par les évènements, et une colère indescriptible montât en moi : comment pouvaient-ils décider de ma mort ainsi ?! Je n’avais pas traversé tout ça pour mourir comme un esclave ! Je saisis l’épée aux dents, cachée sous moi et la brandie en direction de mon adversaire. Autour de moi je vis le vent devenir noir et j’eu comme l’intuition de l’attraper. La pierre de mon épée se mit à luire mais déjà ma vision se troublait et je voyais des images de morts et de démons dans mon esprit. Je vis l’homme doré lever la main pour arrêter le soldat avant de perdre à nouveau connaissance.

    Lorsque je me réveillais, je ressentis le mouvement familier du bateau, j’étais née dans un bateau et s’était certainement là où je me sentirai le mieux jusqu’à la fin de mes jours. Maître Herbert se tenait à mon chevet, concoctant de ses mains habiles un breuvage qu’il me fit promptement boire avant que j’ai pu parler. Puis il me coupa à nouveau :

    « Nous voilà partis pour l’Empire, dis au revoir à ce que tu as connus sur ces terres car tu n’y retourneras certainement plus. Ah, et estime toi heureux de ton don, il t’a sauvé la vie et il le fera d’autre fois… »

    Sur ces dires, il partit me laissant seul à mes pensées. Sous moi je sentais le remous des vagues et je pouvais voir la terre s’éloigner, dans mon imaginaire du moins. J’aperçus l’épée saurus et le crâne non loin de là et je serrais le pommeau rassurant de l’arme bien qu’encore trop gros pour mes mains. Dans mon esprit le souvenir de ma mère me fît monter les larmes aux yeux, puis je me dis qu’elle aurait été fière de moi, certainement. En tout cas, quoique dise ce « maître » je retournerai en Lustrie quoiqu’il en coute, j’y retrouverai ma mère et surtout le peuple des sauriens : quels mystère avaient-ils encore à cacher ?

    17 ans, c’était aujourd’hui l’anniversaire de mon « sauvetage » en Lustrie. Cela faisait donc 5 longues années où j’avais appris les mœurs et coutumes de l’Empire. Je me levais de table en remerciant Alia pour le repas et en l’aidant à débarrasser le couvert. Pendant tout ce temps j’avais habité la demeure de maître Edrogar, maître en l’art des arcanes de l’Ombre. J’étais là aussi bien en tant qu’apprenti qu’aide au ménage… passer le balais et nettoyer le laboratoire faisait malheureusement partis des contributions pour apprendre la magie. J’avais bien vite appris que rares étaient les apprentis mages et encore plus les magisters, les maîtres mages. A mes dépends, j’appris également à quel point la magie était rejetée par le commun, et me rappelais alors mon retour de la forêt en Cadavo : ce regard qui pèse sur vos épaule constamment. Avec le souvenir de ma mère, ceux de mon enfance commençaient peu à peu à disparaître. Seules les notes de mon carnet et les dessins gribouillés dessus me donnaient encore un espoir d’y retourner.

    La grande maison de maître Edrogar se situait à Altdorf, capitale de l’Empire, foyer de l’empereur tout puissant et siège des collèges de magie…

    #2959
    Vivien Feger
    Participant

    J’aime ^^ quoi ça ne marche pas comme ça ici??

    #2962
    Ruizard
    Participant

    Non! c’est un forum de roliste, je m’attendais donc de ta pars une critique constructive d’au moins 300 mots! *joke*

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